“Au musée, Môm’Art propose “d’inventer une nouvelle pédagogie des jeux autour des collections reposant sur une volonté de démocratisation culturelle qui ne mette personne en difficulté”, soutient Caroline Rosnet, consultante en ingénierie culturelle et design pédagogique”.
“Pour rendre l’enfant actif, encore faut-il réellement le considérer. “L’objectif premier de Môm’Art est de rendre les musées vivants, joyeux et accessibles à tous dès le plus jeune âge”, précise Caroline Rosnet, présidente de l’association Môm’Art. La famille doit pouvoir s’approprier le musée à son rythme. D’où l’idée de créer une charte Môm’Art qui engage les musées à accueillir les familles, à proposer des services pratico-pratiques, à mettre des outils de médiation à la disposition des familes afin que celles-ci soient en autonomie dès l’entrée au musée.
Môm’Art invente le Muséojeux, un sac en coton qui contient tout le nécessaire pour visiter n’importe quel musée, différents jeux à destination des enfants comme des adolescents (un bandeau, un rouleau, un jeu de dix cartes, un hashtag…). On peut écrire à quelqu’un comme si on était à l’intérieur du tableau grâce à MuséoPostale. Au musée de la Monnaie de Paris, MuséoPhilo permet de faire réfléchir les adolescents autour des dictons relatifs à l’argent. Le rouleau devient bâton de parole. “Le syndrome de Stendhal se produit très rarement ; pour avoir une émotion, il faut faire oeuvre de médiation”, constate Caroline Rosnet. Sans médiation guidant le regard de l’enfant, il est presque impossible qu’il s’émeuve seul devant une oeuvre.”